Connaissez-vous l'histoire de notre projet?
Théo a 8 ans, et lorsqu’il est en voiture, il a tendance à s’ennuyer et parfois même à chahuter avec sa sœur. Ce qui a le don d’énerver son Papa qui n’est pas toujours attentif à ce qui se passe sur la route. Son Papa aimerait bien ne pas avoir à le disputer, il n’aime pas ce rôle de bourreau. Pour lui, c’est bien plus agréable de conduire lorsque Théo joue avec son carnet de jeu.
En plus, le Papa de Théo a eu la bonne idée d’offrir un
cadeau utile à son fils. Effectivement, en passant dans une station service il
a acheté un carnet de jeu pour Théo. Mais attention, pas n’importe quel carnet
de jeu. Il s’agit d’un carnet de jeu qui sensibilise Théo aux dangers de la
route et aux bons comportements à adopter. En plus, le père de Théo a ressenti
une certaines fierté lors de son achat lorsqu’il a vu que les bénéfices
permettraient à des personnes en difficulté de passer le permis.
Toutefois Papa rouspète, Théo ne fait que de lui faire remarquer qu’il
roule trop vite ou qu’il oublie son clignotant. Le père de Théo a l’impression
de passé un véritable examen de conduite, son fils du haut de ses 8 ans prend
un malin plaisir à faire des rappels à l’ordre. Ayant à cœur d’être un bon père
et faire office de bon exemple, il finit par avoir une conduite irréprochable.
Théo de son côté s’amuse, et assimile sans le savoir ce qui lui permettra
demain, d’adopter une conduite responsable sur les routes.
Notre idée
Permettre l’apprentissage des règles élémentaires du
comportement à adopter sur les routes tout en permettant à des personnes en
réel besoin de mobilité de financer leur permis. Concrètement, par la création
d’un carnet de jeu à destination des enfants, nous aiderons des personnes
nécessiteuses à financer leur permis de conduire
Les cibles
Les enfants:
Comme vous l’aurez compris à travers notre petite histoire, nous avons
l’intention d’éduquer les enfants aux dangers de la route. En effet, nous
produirons un carnet de jeu à destination de jeunes entre 6 et 12 ans. Pourquoi
avoir décidé de les cibler ? Lorsque nous recherchions une idée pour
répondre à la problématique de Vinci, nous avons fait un constat
intéressant : Nous nous rappelions tous de l’épreuve de sensibilisation au
code de la route que nous avions passé dans notre école primaire en vélo. Nous
avions tous un souvenir assez net de cette formation, par contre nous n’étions
pas capables de nous rappeler de nos leçons de code tout aussi nettement. Notre
mémoire avait imprimé ce souvenir d’enfance. Nous avons donc voulu agir sur
cette population, c’est à cet âge que nous sommes les plus réceptifs aux
informations qui nous entourent et c’était la meilleure manière de marquer les
esprits. S’il fallait choisir une population à sensibiliser c’était bien
elle ! Comme vous pouvez aussi le constater, il est bien plus facile de
changer les habitudes (ou comportements) d’un enfant de 10 ans que celles de
personnes plus âgées.
Les parents:
Par
l’intermédiaire des enfants, nous toucherons leurs parents grâce à des
exercices qui permettront aux enfants de tester leurs parents. Que ce soit par
des phases d’observation ou de questions, la voiture deviendra le lieu
privilégié d’un réel échange et d’une
réelle opportunité pour les parents d’améliorer leur éducation quand aux
questions de la sécurité routière.
Les personnes dans le besoin:
Par notre action, nous avons voulu sensibiliser les enfants
mais aussi aider des personnes pour lesquelles le permis était une vraie
nécessité mais qui n’avaient pas les fonds suffisant pour le passer. Nous avons
donc décidé d’entrer en contact avec des auto-écoles sociales et solidaires
pour qu’elles nous permettent d’entrer directement en contact avec ce type de
personnes qui n’avait par exemple pas accès à un travail sans. Nous avons voulu
rendre l’accès à un travail plus facile pour des populations en situation de
faible mobilité. Effectivement, il existe des personnes pour lesquelles le
permis est un frein majeur à leur accomplissement professionnel et qui leur
permettrait de sortir de la tourmente du chômage.